Il est fréquent de voir des chiots s’amuser en mordillant leur laisse et accessoirement en tirant sur celle-ci en arrière très fort quand le maître essaye de les faire avancer.
En termes techniques, on appelle cela « tuguer ». Cette technique est très utilisée dans certains sports canins avec les jouets appeler « tugs » ou des tissus pour motiver et stimuler le chien.
C’est un jeu que pratiquement tous les chiens adorent et qu’ils apprennent très rapidement.
Malheureusement, le maître n’a aucune idée au départ que ce qui paraît sympathique va vite devenir une habitude insupportable quand le chiot aura quelques mois.
N’autorisez jamais votre chiot à mordiller sa laisse : soit vous l’occupez avec un autre jouet s’il doit rester un moment en laisse à attendre, soit vous intervenez immédiatement en vous arrêtant, tout en lui disant « non » avec un relâchement au maximum de la laisse pour ne pas stimuler votre chiot à tirer à l’inverse.
Vous pouvez lâcher immédiatement la laisse pour la reprendre par en dessous. Ne la présentez pas à votre chiot, il pourrait penser que vous lui demandez de jouer de nouveau avec.
Rappelez-vous que les chiots sont par nature très coopératifs. Si un comportement augmente alors que vous désirez le faire disparaître, c’est qu’en réalité vous le récompensez.
Réfléchissez, prenez un moment et essayer de comprendre en quoi votre comportement fait comprendre le contraire à votre chiot.
Les raisons pour lesquelles les chiots apprennent à s’amuser avec leur laisse :
– Le maître laisse faire un moment jusqu’à ce que cela l’agace ; le chiot apprend donc qu’il a le droit de le faire jusqu’à ce que son maître lui dise d’arrêter.
– Le maître en voulant faire cesser cette mauvaise habitude réprimande le chien tout en tirant de l’autre côté pour le faire lâcher. En langage canin, cela veut dire « je joue avec toi à tirer ». Si vous réprimandez, il peut en outre croire que vous êtes en compétition pour son jouet. Les chiots et les chiens n’ont aucune idée qu’une laisse est une laisse, il n’y a que dans la tête de l’humain que ce concept existe.
Catherine Collignon – www.centreanimalin.fr
