L’appétit chez le chat

🐱 Mon chat est difficile : Comprendre enfin ce qui se passe dans sa gamelle et dans sa tête.

 

Votre chat renifle sa gamelle puis s’en va l’air dédaigneux ? C’est un comportement félin classique ! Pour comprendre et réguler l’appétit du chat, il faut savoir qu’il ne se fie pas seulement à sa faim : il vit une véritable expérience sensorielle.

Chez Wizipet, on vous explique ce qui se joue au niveau de ses récepteurs sensoriels. Ce sont eux qui décident si un aliment est digne d’intérêt ou non.

 

👃 1. L’odorat : Le déclencheur n°1

 

C’est le sens le plus important pour l’appétit du chat. Ses récepteurs olfactifs sont infiniment plus développés que les nôtres.

  • Comment ça marche ? L’odeur de l’aliment est ce qui va, en premier lieu, stimuler ou réduire sa faim. Une odeur qu’il juge « mauvaise », périmée ou simplement inhabituelle peut suffire à provoquer un refus net, même s’il a faim.

  • Ce que ça implique : C’est pour cela qu’un aliment fraîchement ouvert (pâtée) ou légèrement réchauffé (ce qui libère les arômes) est souvent plus attractif.

 

👅 2. Le goût : Des préférences bien marquées

 

Les récepteurs gustatifs sur la langue du chat sont très différents des nôtres.

  • Il ne perçoit pas le sucré.

  • Il est très sensible à l’amer (un réflexe de survie pour éviter les poisons).

  • Il est attiré par l’umami (le goût « savoureux » associé aux acides aminés… donc à la viande !).

C’est ce qui explique sa préférence naturelle pour des aliments riches en protéines et en matières grasses, qui correspondent à son régime de carnivore strict.

 

👄 3. La texture : La sensation en bouche est capitale

 

On l’oublie souvent, mais les récepteurs tactiles dans la bouche (et même dans le système digestif) sont déterminants.

  • Comment ça marche ? Le chat a des préférences de « mâche » très spécifiques. La consistance d’un aliment (croquant, mou, en morceaux, en mousse…) est un facteur clé d’acceptation.

  • Ce que ça implique : C’est la raison pour laquelle certains chats sont « accros aux croquettes » et refusent le moindre aliment humide, tandis que d’autres ne jurent que par la pâtée. C’est aussi la mastication qui contribue à la sensation de satiété.

 

🧠 Le 4ème arbitre : Les hormones de la faim

 

Bien sûr, au-delà des sens, il y a la « vraie » faim, régulée par des récepteurs hormonaux.

Des hormones comme la ghréline (qui stimule l’appétit quand le ventre est vide) ou la leptine (qui envoie un signal de satiété au cerveau quand les besoins énergétiques sont couverts) jouent leur rôle.

Ce qu’il faut retenir (Le bilan Wizipet)

Les hormones (la faim « biologique ») disent au chat s’il doit manger. Mais ce sont l’odeur, le goût et la texture (la faim « sensorielle ») qui décident s’il accepte de manger.

Un chat peut donc avoir faim (besoins énergétiques) mais refuser sa gamelle parce que l’odeur ou la texture ne lui convient pas. C’est ce qui le rend si « difficile » à nos yeux !

Key Takeaways

  • Les récepteurs gustatifs et olfactifs chez le chat régulent l’appétit en influençant la perception des goûts et des odeurs.
  • Les chats préfèrent certains aliments en fonction de leur goût et de leur texture, comme les aliments riches en protéines ou croquants.
  • Le sens de l’odorat développé des chats leur permet de déceler des odeurs, influençant ainsi leur appétit.
  • Les récepteurs hormonaux, tels que la leptine, régulent également l’appétit en agissant sur le cerveau du chat.
  • En somme, les goûts, les odeurs et la texture des aliments sont cruciaux pour l’appétit chez le chat.

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